Interview Elune Dreel

Elune a accepté de répondre à nos questions. Merci à elle !

Cette nouvelle a une longue histoire derrière elle !

J’en ai écrit le premier jet au lycée, initialement pour un concours jeunes plumes. Au final, avec le BAC qui tombait cette année-là, je ne l’avais pas terminé à temps.

Bien plus tard, on m’a proposé de rédiger une nouvelle qui serait adaptée en audio augmenté (avec des musiques et des bruitages). Je me souvenais de cette histoire au goût d’inachevé, donc je l’ai ressortie de mes tiroirs virtuels, dépoussiérée, connectée à mes univers existants… et voilà !

Kajana était née.

Sans hésiter : la fantasy ! C’est un registre passionnant, qui permet d’aborder tellement de sujets et qui donne une telle liberté créatrice !

Dans mes histoires, vous retrouverez toujours des créatures plus ou moins mignonnes (allant du dragon terrifiant aux adorables boules de poils), des héros nuancés qui ne se laissent pas marcher sur les pieds, et une bonne dose de magie 😉

Les relations saines et bienveillantes sont également à l’honneur (qu’elles soient amicales, amoureuses, familiales…), et je traite des sujets comme la résilience, le pardon, la communication… même (et surtout) sur fond fantasy, je pense que ce sont des thèmes qu’il est essentiel de mettre en avant.

J’ai commencé vraiment très jeune. Ma toute première histoire était une mini-BD, gribouillée alors que je savais à peine tenir un stylo. En grandissant, je n’ai jamais arrêté d’écrire, même si ce n’est « qu’à » dix ans que j’ai entamé mon premier véritable projet : Magie d’Ombre et d’Éther.

Je ne suis pas sûre qu’on puisse parler de rythme : même si je fais preuve de discipline, j’ai du mal avec les obligations. Je préfère écrire aussi souvent que possible en tenant compte des contraintes de tous les jours ! Cela fonctionne plutôt bien et me permet d’avancer efficacement sans (trop de) pression.

Comme un gigantesque puzzle : j’écris fréquemment des scènes qui auront lieu bien plus tard dans l’histoire, au gré des idées qui viennent. Cela me donne une colonne et une direction à suivre, tout en laissant une grande place à l’improvisation. Ainsi, je ne m’ennuie jamais… et même si je voulais faire autrement, je crois bien que mes têtus de personnages refuseront toujours de suivre un plan établi !

Roman ! À vrai dire, c’est très rare que je termine une nouvelle. Je me sens plus limitée par les formats courts, surtout dans le développement des sous-intrigues et des personnages.

Cela dit, c’est agréable d’écrire une histoire plus rapide et moins complexe. C’est une façon complètement différente d’appréhender la narration…

Donc, même si mon cœur appartient aux romans, j’aime aussi expérimenter d’autres formats.

Les raisons sont nombreuses !

En plus des aspects environnementaux et financiers, la raison principale est la liberté que cela m’octroie. J’adore gérer entièrement mon projet, pouvoir y intégrer de la réalité augmentée, faire appel à l’illustratrice de mon choix… Tout cela aurait été compliqué, voire impossible, en maison d’édition.

Encore une fois, la liberté ! On est vraiment aux commandes, et si cela implique qu’on est responsables de nos échecs, c’est également le cas pour nos réussites. Tout ce qu’on fait, on ne le doit qu’à soi-même.

C’est parfois solitaire ou pesant, mais apporte aussi tellement de satisfaction !

L’administratif et la communication sont les deux aspects les plus délicats (et chronophages) à gérer. Déclarer son statut, alimenter ses réseaux sociaux, contacter des journalistes ou encore tenter d’être représentée en librairie…

Parfois, je suis ultra motivée pour avancer sur l’écriture, mais des tâches administratives s’immiscent dans le programme et m’obligent à reporter. C’est le lot de tous les indépendants, mais j’avoue que si je pouvais m’en passer, j’en serais soulagée !

Compulsive ! Depuis que je suis entrée dans la vie active, j’ai malheureusement moins de temps libre et ma pile à lire s’accumule quelque peu. Mais en période de calme, je peux facilement dévorer un pavé de 400 pages en une journée. J’ai toujours au moins un livre en cours (souvent plusieurs), les séries ne me font pas peur et je suis toujours prête à me lancer dans une nouvelle lecture !

Cette série est partie d’un rêve.

J’avais dix ans, mais je m’en souviens comme si c’était hier : à l’époque, j’écrivais déjà beaucoup d’idées sur des feuilles volantes au gré de l’inspiration. Ce matin-là, j’ai pensé : « Tiens, il était sympa ce rêve, il ferait une bonne histoire ! », et j’ai entrepris de le coucher sur papier.

Ce que j’ignorais encore, c’est l’ampleur que prendrait ce récit… au fil des années, j’en ai ciselé les personnages, complexifié les intrigues, travaillé l’univers jusqu’à le connaître presque sur le bout des doigts.

Cette série a grandi en même temps que moi, j’y ai insufflé toute ma passion 😉

C’est une merveilleuse association qui met beaucoup de cœur à soutenir les indépendants ! Ses membres sont soudé·e·s, bienveillant·e·s et passionné·e·s : iels réunissent tous les ingrédients pour créer les plus beaux projets, et je suis ravie d’en faire partie !

Je viens tout juste de publier Un conte de Naïm Fæl, qui est un spin-off de Magie d’Ombre et d’Éther ! C’est un récit court, lumineux et à prix doux, qui permet de découvrir les personnages et l’univers – ou de les retrouver dans un cadre plus festif une fois qu’on a terminé le tome 1 😉

L’histoire a lieu lors de Naïm Fæl, une célébration qui, dans l’autre monde où se déroule l’intrigue de la série, correspond à Noël (avec d’autres traditions et, bien sûr, un soupçon de magie).

En parallèle, je finalise la réécriture du tome 2 de Magie d’Ombre et d’Éther, dont la sortie est prévue en février 2024 !

Découvrez Kajana, l’aventurière aux Mille Sortilèges dans L’Indé Panda 13

Lisez Magie d’Ombre et d’Éther – Tome 1 : La marque des étoiles

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