Interview Nathalie Bagadey #4

Nathalie ayant déjà répondu à une interview « classique » , à un portrait chinois et à une foule d’interrogations sur ses habitudes de lecture, elle nous dévoile à présent tous ses secrets d’écrivain… Merci à elle ! As-tu des sources d’inspirations particulières ? Non, pas vraiment, tout m’inspire, j’ai toujours des idées d’histoires dans ma tête, des livres en attente d’être écrits… Des habitudes « spéciales écrivain » ? Oui, je me fais toujours un thé avant une session d’écriture. Et, sans que ce soit conscient, je n’en bois qu’une ou deux gorgées avant de me mettre à écrire. Bien sûr, lorsque je réalise qu’il m’en reste les ¾, il est froid depuis longtemps… Mais je le bois quand même. Dois-tu consommer des psychotropes pour écrire ? Si oui, lesquels ? Du sucre… Lorsque j’ai la chance de tomber sur des lecteurs qui me connaissent bien en Salon et qui m’apportent ma came (alias des Car-en-sac), je suis la plus heureuse des autrices. Es-tu du genre à écrire toute la journée en robe de chambre et à te laver une fois par semaine ? Euh, non. Mais à ne pas penser à m’alimenter, oui. Jusqu’à ce que mon horloge biologique me rappelle à l’ordre et là, j’avale tout ce qui est rapide à manger, avant de m’y remettre. As-tu un stylo fétiche ? Ben, pour taper sur l’ordinateur, le stylo, c’est pas super pratique… J’ai un logiciel fétiche, par contre, Scrivener. Que préfères-tu dans l’écriture ? Jouer avec les mots, reformuler une phrase pour qu’elle dégage une émotion précise, vivre des moments fantastiques par procuration… Y a-t-il une chose que tu détestes par-dessus tout dans l’écriture ? C’est un processus extrêmement lent. Je suis frustrée lorsque la « vraie vie » se rappelle à moi et m’empêche d’écrire alors que j’ai les idées et l’envie de les rédiger. As-tu déjà été frappée du syndrome de la page blanche ? Le redoutes-tu ? Non, pas vraiment. Lorsque j’ai trop de soucis personnels, j’écris autre chose : un article, le résumé du livre, le laïus sur les marque-pages, mais j’écris toujours. As-tu une méthodologie particulière pour écrire ? Je pense que l’écriture c’est comme un muscle, il faut pratiquer régulièrement et ça devient plus facile. Moi, je suis une architecte, ça veut dire que je construis d’abord mon intrigue (je fais une sorte de storyboard, comme au cinéma mais sans les illustrations) puis j’écris les scènes dans l’ordre final de la lecture. Il m’arrive d’écrire des scènes placées plus loin dans l’histoire, si je suis dans l’humeur correspondant à ces scènes, mais la plupart du temps, je progresse de façon logique. Merci Nathalie. Nous allons finir par quelques questions concernant tes écrits découverts dans ce numéro : Tu as été sélectionnée pour ce 6ème numéro avec ta nouvelle Tout compte fait, quelle est sa genèse ? Tout compte fait a été mon tout premier texte publié, lorsque j’ai répondu à un appel à textes de la maison des Roses Bleues. Lorsque celle-ci a disparu, j’ai récupéré mes droits et l’ai retravaillée pour améliorer ce texte (encore perfectible, d’ailleurs) avant de le proposer au comité de lecture de L’Indé Panda. En effet, je n’avais pas le temps d’inventer entièrement un texte pour l’occasion, or j’espérais vraiment faire partie du numéro anniversaire. Tu nous présentes ton roman Une autre vie à Citara, peux-tu nous raconter ce qui t’a inspirée ? Oui, j’ai toujours voulu raconter cette histoire et ai mis 7 ans à l’écrire. Pendant ce temps, j’ai répondu à des appels à textes pour des nouvelles, autoédité des romans… Ce qui m’a permis d’offrir à l’histoire qui me tient le plus à cœur une belle sortie. Ce fut un vrai bonheur de lire les réactions des lecteurs, de voir que mon histoire fétiche avait su les toucher. Et j’ai le plaisir de vous annoncer que le tome 2 est sorti. 😉 Retrouvez Nathalie Bagadey sur son site. Tout compte fait est disponible dans L’Indé Panda no6. Découvrez Une autre vie à Citara sur Amazon.

Nathalie Bagadey #3

Nathalie Bagadey ayant déjà répondu à une interview « classique » et à un « portrait chinois », nous lui posons quelques questions sur ses lectures. Merci à elle.     – Quel est le livre qui t’a le plus effrayée ? Je lis très peu de livres effrayants car cela peut m’empêcher de dormir… Mais je me souviens avoir été particulièrement impressionnée par le livre « Haute-Pierre » de Patrick Cauvin. Et avoir adoré ses multiples chutes. Tiens, ça me donne envie de le relire, du coup… – Le livre qui t’a fait pleurer ? Houla, il y en a plein, c’est même un gage de succès !!! Je dois dire que cette année, c’est le livre de Chloé Bertrand « Il nous reste le ciel, tome 1 » qui m’a le plus émue : j’ai même fait une nuit blanche dessus pour le terminer, ce qui ne m’était pas arrivé depuis très longtemps. Cette fille a un talent fou pour vous faire entrer dans la peau de ses personnages… ♥ – Quel livre ou auteur t’a donné l’envie d’écrire ? Plutôt que de me donner l’envie d’écrire, il y a un livre qui m’a remuée et fait changer le cours de ma vie : un passage de « À l’est d’Éden » de Steinbeck, où le serviteur chinois parle de la différence de traduction du mot originel « timshel » et tout ce que cela implique, religieusement et surtout philosophiquement parlant. J’ai adoré cette idée : que ce sont les choix de l’être humain qui déterminent ce qu’il devient, en bien comme en mal. Hum… Bon, mais à part ça, j’aime aussi beaucoup les Pokemons, hein…   – Ton livre de chevet ? – Le livre que tu as le plus lu, relu et re-relu ? Clairement, la réponse à ces deux questions est JK Rowling et sa série des Harry Potter. J’admire le talent de JK Rowling pour avoir réussi à créer une intrigue et un univers aussi puissants. Et s’il faut indiquer un préféré parmi les 7 tomes, ce sera «  Harry Potter et la coupe de feu » que j’aime pour ses défis et surtout pour son superbe final avec de multiples chutes… – Si tu ne devais en garder qu’un seul ? Euhhhh ? What ??? Clairement, on est dans la fantasy pure, là, c’est juste impensable pour moi. Il faut vraiment une réponse ? Bon, alors je vais dire le 1er mag de l’Indé Panda pour me rappeler de cette chouette aventure. ♥ Et non, ce n’est pas du lèche-bottisme, je suis juste terriblement fière d’avoir été là dès le début. 🙂   – Et le livre ou l’auteur que tu n’as pas supporté ? Étant donné que je sais mieux que personne que derrière chaque livre, même ceux que j’ai détestés, se cachent des heures de travail, je ne critique que très rarement une histoire. D’autant que ce que moi je n’ai pas aimé, d’autres peuvent adorer… Mais je dois tout de même reconnaître que le roman de JK Rowling «  Une place à prendre » m’a terriblement déçue pour la noirceur de tous ses personnages : je n’en ai aimé aucun et ça, pour moi, c’était rédhibitoire…   Merci Nathalie. Nous allons finir sur les deux questions habituelles concernant tes écrits découverts dans ce numéro : – Tu as été sélectionnée pour ce troisième numéro avec ta nouvelle « La couturière et l’oiseau », quelle est sa genèse ? J’étais sur un tchat avec des copines, dont une costumière, et elle nous a raconté ce qu’elle avait vécu récemment au travail. J’ai tellement ri à son histoire que je l’ai suppliée de me donner l’autorisation d’écrire une nouvelle dessus… Et voilà, ça a donné ce texte, plus léger que ce que j’écris d’habitude, mais qui me rappelle un bon moment de rigolade.   – Tu nous présentes ton roman « Éclosia ou l’Écosse des légendes », peux-tu nous raconter ce qui t’a inspirée ? Je me considère comme une « écrivoyageuse » : chacun de mes voyages (et j’en fais au minimum un par an, vu que je suis accompagnatrice bénévole pour une association qui propose des voyages culturels) m’inspire, surtout lorsqu’il y a une culture mythologique très riche, comme c’est le cas en Écosse. J’y ai fait un circuit inoubliable et j’ai mis dans mon histoire tout ce qui m’avait fait aimer ce pays. C’est mon « best-seller », le grand chouchou de mes lecteurs…   Retrouvez Nathalie Bagadey sur son site. « La couturière et l’oiseau » est disponible dans L’Indé Panda no3. Découvrez « Éclosia ou l’Écosse des légendes » sur Amazon.    

Interview Nathalie Bagadey #2

Nathalie Bagadey ayant déjà répondu à une interview « classique », elle va se prêter au jeu du portrait chinois. Merci à elle.   Si tu étais un style ou un genre littéraire ? Ah, c’est facile, comme première question : la fantasy, notamment l’heroic fantasy !! Je ne lis quasiment que cela et je me régale avec tous ces univers créés par les auteurs : cela me permet de m’évader d’un quotidien parfois peu glamour. J’adore l’utilisation de la magie et de pouvoirs spéciaux, mais également lorsque le héros / l’héroïne vient à bout des obstacles, uniquement grâce à son courage et à sa personnalité. Si tu étais un art ? Bon, ce n’est pas tout à fait la réponse à la question, mais j’adorerais savoir dessiner ! Lorsque je dédicace mes livres, je regrette de ne pas pouvoir agrémenter mes phrases avec une petite illustration, aussi j’utilise des tampons, des stylos à paillettes… Au final, ça plaît quand même, ouf ! Si tu étais un livre ? Je serais un « Harry Potter », bien sûr ! Je suis fan de cette saga pour avoir réussi à nous transporter dans cet univers fascinant, mêlant monde réel et magie avec brio, et à l’intrigue extrêmement bien ficelée. Si tu étais une émotion ? L’enthousiasme ! Je suis quelqu’un de très enthousiaste, toujours partante pour de nouvelles aventures. Cet enthousiasme me joue d’ailleurs des tours, car du coup, je manque souvent de temps pour arriver à faire tout ce qui m’intéresse. L’avantage c’est que je ne m’ennuie jamais… Si tu étais un animal ? Sans aucune hésitation, je serais un chat. J’adore leur vie : ils font ce qu’ils veulent de leur journée, ils sont à la fois élégants et paresseux, reçoivent plein de câlins, bref, ce sont de vrais pa-chas… 😉 Si tu étais un végétal ? Là aussi, je n’hésite pas longtemps : je serais un olivier. Je suis complètement tombée amoureuse de cet arbre lors de mes voyages en Grèce, à tel point que j’ai donné le prénom correspondant au héros de Citara (œuvre non encore publiée) et que ce végétal joue un rôle prépondérant dans l’histoire… Si tu étais un sens ? Je serais la vue, car je suis quelqu’un de très visuel : je reconnais toujours un visage, même si parfois le nom m’échappe et ça a déjà surpris pas mal de mes lecteurs, en Salons, de voir que je me souvenais d’eux d’une année sur l’autre.   Merci Nathalie. Nous allons finir sur les deux questions habituelles concernant tes écrits découverts à ce numéro :  Tu as été sélectionnée pour ce second numéro avec ta nouvelle « La sirène », peux-tu expliquer sa genèse ? Oui, c’est assez particulier. Déjà parce qu’elle a auparavant été sélectionnée pour participer à un recueil de nouvelles, dans une maison d’édition aujourd’hui disparue. Comme la publication avait été relativement confidentielle, je l’ai envoyée à L’Indé Panda et ai été vraiment heureuse de la voir retenue pour ce deuxième numéro. Quant à l’inspiration de cette histoire, elle part d’un fait réel : j’ai, dans mes connaissances, un ami qui s’est un jour retrouvé enfermé dans un lieu où l’alarme avait été mise et qui depuis souffre d’acouphènes. Or, il était musicien à ses heures perdues et je me rappelle avoir été très triste de ne plus l’entendre jouer de la guitare parce qu’il n’en supportait plus le son. De là est née l’idée de ce personnage, musicien qui perd tout le jour où il perd l’ouïe. Mais comme j’aime beaucoup les doubles sens, j’ai joué également sur un autre plan dans cette histoire, sur l’aspect séduction auquel on s’attend lorsqu’on parle d’une sirène…     Tu nous présentes ton roman « Kassandra et la Grèce des légendes  », peux-tu me raconter ce qui t’a inspirée ? Avec plaisir. Je suis accompagnatrice bénévole pour les voyages « Arts et Vie » et avec eux, j’ai notamment fait deux superbes circuits en Grèce, où j’ai emmagasiné un maximum de notes sur les légendes locales, mais également la culture grecque, son histoire, son économie. Comme après chaque beau voyage, j’en ai tiré un livre, mélangeant réalité et créatures mythologiques. C’est à la fois un guide touristique, avec un itinéraire faisable en temps réel, et une évasion du quotidien, mon héroïne n’étant rien moins qu’une sirène. Et ce n’est pas facile d’être une sirène au XXIe siècle, surtout quand Zeus et Poséidon se mêlent de ses histoires de cœur…   Vous pouvez retrouver Nathalie sur son blog. “La sirène” est disponible dans L’Indé Panda n°2. Découvrez “Kassandra et la Grèce des légendes ” sur Amazon.

Interview Nathalie Bagadey

Pour ce premier rendez-vous, c’est Nathalie Bagadey qui répond à nos questions. Merci à elle.   Tu as été sélectionnée pour ce premier numéro avec ta nouvelle « Dépendance », peux-tu expliquer sa genèse ? J’ose à peine, en fait… Lorsque j’ai vu que pour l’AT, il n’y avait pas de thème, j’ai été un peu déçue car moi, j’aime les thèmes imposés, je trouve que cela libère ma créativité. J’ai tout de suite pensé à quel point il serait amusant de travailler sur l’un d’entre eux, pourtant pas évident à la base… J’étais en surveillance de baccalauréat quand l’« idée » m’est venue. J’ai pris plein de notes pendant mes pauses, en finissant au passage de vider le stylo d’une collègue. « Dépendance » était née 🙂 .   Plus à l’aise dans un registre particulier ? De quoi aimes-tu parler dans tes histoires ? J’aime émouvoir les gens, les surprendre, leur apprendre des choses. Randy Ingermanson parle de ces « Puissantes Expériences Émotionnelles » que procure tout bon livre et c’est vraiment ce que je recherche… En tant que lectrice, je suis fan de fantasy, mais en tant qu’autrice, pour l’instant je suis à cheval entre des voyages réalistes et culturels et le merveilleux…   Quand et comment as-tu commencé à écrire ? Te rappelles-tu ta première histoire ? Houla… Depuis toute petite, je crois. J’ai toujours eu des textes qui s’accumulaient dans des chemises, des bouts d’histoire. Et puis un jour j’ai eu une histoire qui s’est imposée à moi et c’est celle-là que j’ai commencé par écrire. Elle n’est pas encore publiée mais ce devrait être le cas d’ici un an…   Quel est ton rythme d’écriture ? En période scolaire (je suis professeur), je consacre 1 journée entière et deux demi-journées à l’écriture. En période de vacances scolaires, j’écris tous les matins. J’ai constaté que plus j’étais régulière, plus il était facile d’écrire. C’est pour cela que mes « temps d’écriture » ne sont pas négociables, c’est comme un temps de travail, je ne programme rien d’autre pendant ces sessions.   Comment construis-tu ton travail ? Je suis une « architecte » : je ne commence à écrire un texte que lorsque je sais la fin de l’histoire et que j’ai une ossature solide.  Puis j’écris de façon chronologique, enfin, chapitre par chapitre.   Plutôt nouvelle ou roman ? Roman, c’est clair ! Mais les nouvelles m’ont toujours porté bonheur : mes réponses à deux AT m’ont valu mes 2 premières publications, et ma première tentative à l’AT de l’Indé Panda m’a valu cette belle surprise d’avoir les honneurs de la couverture. Merci beaucoup, d’ailleurs… ♥   Pourquoi être indépendante ? Très vaste question. Mais dans les grandes lignes, c’est avant tout la liberté que cela me procure (choix de la couverture, du calendrier de publication) et la compensation financière puisque je touche 70 % du prix de mon livre au lieu de 10 à 15 %. Cela dit, je ne rejette pas l’édition classique non plus. J’aimerais rester hybride : être éditée pour des ouvrages « lourds » (ma tétralogie de fantasy, par exemple) tout en gardant la main sur ma série de « voyages légendaires ».   Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ce statut ? Pouvoir tout gérer, de A à Z.   A l’inverse, qu’est-ce qui est le plus dur pour toi ? Devoir tout gérer. Non, je rigole. C’est sûr que la casquette d’éditrice demande du temps, du temps qui n’est pas passé à écrire. Mais j’apprécie aussi ces facettes de mon « métier ». En fait, ce qui est le plus dur c’est de voir que beaucoup de gens pensent que ce n’est pas un choix, que je fais cela parce que j’ai été refusée par des maisons d’édition. Ce qui est complètement faux : c’est un choix délibéré de ma part, et je ne l’ai jamais regretté.   Quel type de lectrice es-tu ? Plutôt du genre dévoreuse de livres, même si le manque de temps m’empêche souvent de descendre ma PAL (Pile à Lire). Mais il suffit que je tombe sur un livre qui me passionne pour y consacrer des heures que je n’ai pas… 😉   Dans ce numéro 1 de L’Indé Panda, tu nous présentes ton recueil de nouvelles « Villes de légende », peux-tu me raconter un peu ce qui t’a inspirée ? En fait, j’étais prise par un deadline assez court : un Salon où je voulais absolument avoir un nouveau titre à proposer à mes lecteurs et pas suffisamment de temps devant moi pour écrire un roman. D’où l’idée du recueil de nouvelles. Quant aux villes, ce sont des lieux qui m’ont marquée mais je ne me voyais pas écrire un roman entier dessus. Du coup, grâce au format nouvelles, j’ai pu opérer des « sauts de puce » entre elles et c’était bien agréable.   Pour finir, L’Indé Panda, c’est quoi pour toi ? Une idée formidable, qui m’a enthousiasmée lorsque j’ai découvert le collectif et leurs objectifs. Je trouve que tout le monde a à y gagner : pour les lecteurs, c’est le plaisir de la découverte de ces très beaux textes, et pour les auteurs c’est de pouvoir montrer ce dont ils sont capables. Je sais également la somme de travail qui se cache derrière le premier magazine de l’Indé Panda et les remercie chaleureusement de la qualité de celui-ci. J’espère que les pandas seront de plus en plus nombreux car cette idée doit absolument faire de plus en plus d’adeptes !! Faites passer le mot !! 🙂   Vous pouvez retrouver Nathalie sur son blog. « Dépendance » est disponible dans L’Indé Panda, Magazine n°1. Découvrez la page de présentation de « Villes de légende ».

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