Valéry Bonneau

Valéry Bonneau est un auteur hybride, par exemple il est chez Alternative/Gallimard pour son livre Mon collègue est un robot. Ses nouvelles et son premier roman sont publiés de façon indé. Ses textes plutôt sombres poussent ses lecteurs à le croire déprimant de prime abord alors qu’il manie l’humour noir.

La dent a été sa première nouvelle.

Valéry Bonneau s’inspire souvent des histoires qui peuvent arriver à des gens normaux, qu’il définit comme des personnes pas fades, qui ont des objectifs. Il se dit le bourreau de ses héros.

Les bistrots sont également une source d’inspiration aux yeux de Valéry, du reste son roman Une tarte dans ta gueule parle d’un serveur parisien, Olivier, qui se prend une gifle par un client énervé et qui décide d’ouvrir son restaurant dans un Belleville habité par des gens pas très fréquentables comme des alcooliques, des comptables incompétents…

Il a écrit Putain de cafetière en référence à son oncle qui trouvait les objets méchants. Pour son recueil de nouvelles Un monde meilleur il s’est inspiré d’un monde où Facebook décide de ce que l’on entend ou dit, un monde avec un permis obligatoire pour avoir des enfants.

Valéry écrit tous les jours sur ordinateur, jusqu’à 1 000 mots à chaque fois. Il ne manque jamais d’idées et ne connaît pas le syndrome de la page blanche. S’il est bloqué, Valéry part marcher. Pour lui, la page blanche c’est le manque d’envie d’écrire, de se mettre à la place du personnage. Donner une voix à ce dernier est du reste sa partie préférée. Par contre, il déteste les relectures et au bout de la quinzième, il considère qu’il s’agit de torture mentale.

Quand il n’écrit pas de romans, il travaille sur des nouvelles.

Non seulement auteur prolifique, Valéry est également un très grand lecteur qui se dit “boulimique” : il dévore une centaine de livres par an, de tous les genres (classiques, romans noirs, SF, littérature russe et hispanophone).